« Stichomythie », c’est l’exploration du dialogue entre deux corps. Par la création d’une conversation physique entre les deux interprètes, le chorégraphe présente 3 dimensions au public : la communication individuelle dans un contexte de solo, la création d’un message commun et leur relation physique l’un envers l’autre. « Stichomythie » est un portrait dansé de la communication non verbale dans un but de susciter des réflexions chez le public. En tant qu’êtres humains, nous détenons une capacité si précieuse à communiquer non seulement avec nos mots et nos langues, mais aussi avec nos corps. Peut-être est-ce la forme de communication universelle? Par l’ampleur et la complexité de nos émotions qui régulent toutes nos manières de communiquer, « Stichomythie » est non seulement la représentation de notre humanité à travers le mouvement, mais aussi par la manière dont le public va le recevoir. Pour le chorégraphe, la réception est l’essence du dialogue humain
Mon travail est principalement guidé par des idées que je cherche à traduire sous forme physique pour les partager avec le public. La question que je pose aux interprètes est la suivante : « De quelle manière ce concept particulier stimule-t-il vos corps ? » Ce travail de recherche me permet d’établir les bases des éléments physiques de la pièce. Ensemble, nous créons un langage physique et un monde imaginaire qui peuvent être partagés. La pièce réside dans l’espace entre ce que j’essaie de communiquer et la manière dont je le communique au public.
Mateo Picone et Alexander Ellison
Photo Performance : Antoine Séverin Ollier
Répétiteur/ Oeil extérieur/ Mentor : Rafik Hubert Sabbagh
Musique : Paris s’enflamme- Joep Bieving