Dans cette pièce, Vanessa Brazeau questionne sa perception de la féminité. Elle met de l’avant l’importance de comprendre les expériences individuelles lorsqu’on aborde cette thématique. Cette création explore ainsi les possibilités, dissonnances et ressemblances au travers les yeux d’autrui. En collaboration avec des artistes s’identifiant au genre féminin, cette recherche s’inspire d’une approche psychanalytique en mettant en relation « l’idéal du moi » et le « moi », ainsi que notre rapport à l’Autre.
Vanessa Brazeau explore ainsi notre rapport à l’Autre (société, culture, famille, collègues, etc.) et comment notre rapport à la féminité y est lié. Entre le conscient et l’inconscient, l’esprit se trouve en constante division, ce qui construit une facette de notre complexité individuelle fascinante à explorer. La chorégraphe s’intéresse à la dualité de la féminité se construisant chez la personne s’identifiant au genre féminin. Partant avec l’idée que le réel échappe au langage parlé ou écrit, cette pièce exprime des pensées par la poétisation du langage corporel, qui est puissante lorsque les mots ne sont pas suffisants pour exprimer notre conscient.
Cette pièce est une recherche qui met en relation la dualité entre le corps et l’esprit. Pour ce projet, nous gardons l’interprète actif dans le langage pendant de longues séances et utilisons la répétition et la fatigue avec le désir de visiter l’inconscient. Avec ces longues séances en mouvements rythmés, continus et fatigants, nous avons commencé à identifier des images, des positions de corps, des mouvements précis qui ont été récurrents pour les mettre en parallèle avec l’état psychique de l’interprète.
Vanessa Brazeau , Maïka Giasson , Marie-Michelle Darveau et Jessica Gauthier
Photo Performance : Hugo B. Lefort