Between Holding – Bulbe Collective| 12h00 | Place des festivals
Description
La pièce Between Holding s’inspire en premier temps du sentiment de sécurité que procure le fait de s’accrocher pour un moment à quelque chose qui nous est précieux. Ne pouvant rester connecté à ce lien de confort de manière permanente, nous devons apprendre le lâcher, à s’en défaire. Qu’est-ce qui se passe dans l’entre-deux ? Pourquoi cette période apporte-t-elle un sentiment de peur? Pour exprimer ce questionnement en mouvement, le Collectif Bulbe s’est inspiré du phénomène de la tornade. Par le fait d’être inconscient, le corps devient détendu, ce qui permet la survie face à la violence de cette situation.
Dans un deuxième temps, Between Holdings s’inspire de la solitude et du sentiment d’incertitude qu’elle amène. Au début de l’enfance, nous dépendons entièrement des autres pour apprendre à marcher, manger, se vêtir et plus encore. Nous sommes impuissants et constamment encadrés. Par exemple, un nouveau né va exprimer sans aucun questionnement ses besoins. Paradoxalement, à l’âge adulte, il peut devenir de plus en plus difficile de les communiquer à notre communauté. Durant la vie adulte, notre relation à nos besoins varie. Bulbe Collective met en scène « J’ai besoin » dans cette nouvelle création, son évolution au fil du temps, et le rôle de la communauté dans cette relation.
Interprètes
Claire Campbell
Emma-Lynn Mackay-Ronacher
Sylvia Berman
Florence Hughes
Sophie Qin
Jessica Muszynski
Anja Fanslau
The Royal We – Jake Poloz | 16h00 | Bassin-à-Gravier
Description
Pour cette pièce, Jake s’intéresse à la façon dont nos ambitions deviennent l’histoire centrale de nos vies. Souvent, la poursuite dévouée de nos ambitions forme notre vision du monde, ou « but ». Ce but nous amène à rejoindre des communautés, et à modifier nos interactions sociales. Ce qui commence comme un objectif forme notre façon d’être. Mais qu’arrive-t-il à notre « moi » public et privé si nous décidons de rejeter ce but ? Peut-être cessons-nous de croire en son importance, ou peut-être nous rendons-nous compte que cela ne vaut pas les sacrifices qu’elle exige de nous pour y parvenir. À quoi ça ressemble d’incarner un identité basée sur un but, et à quoi cela ressemble lorsque ce but disparait?
Interprètes
Eleanor Van Veen
Jake Poloz
Échos migratoires – Collectif Tondoa | 16h00 | Bassin-à-Gravier
Description
Échos Migratoires est une exploration du concept de migration, faisant un parallèle entre l’instinct migratoire animal et l’influence sociopolitique et économique sur les déplacements des êtres humains. La danse afro-colombienne, très présente dans la pièce, fait écho aux origines des membres de l’Organisme artistique Tondoa. Le mouvement des animaux a également inspiré la gestuelle de cette oeuvre. Le collectif traduit ainsi le processus migratoire et celui d’adaptation à un nouveau territoire en mouvement. Cela a mené le collectif à la découverte d’une figure hybride qui se transforme à travers ses choix, ses expériences et son environnement.
Pour le FQD, le collectif propose un extrait de 5 minutes de Échos Migratoires, l’œuvre originale durant 30 minutes et étant actuellement en phase de création, grâce au soutien de Montréal arts interculturels (MAI) et du Festival Quartiers Danses.
Interprètes
Daniel Felipe Diaz
Juan Sebastian Hoyos Correa
Camila Petro
Nicole Speare
Milena Yanes
De Sève – Anna Lamontagne | 16h00 | Bassin-à-Gravier
Description
De Sève est une oeuvre solo chorégraphiée et interprétée par Anna Lamontagne. Dans cette pièce, le mouvement trace l’instantanéité d’un individu dans l’écorce d’une introspection collective. Évoquant la puissance de la présence d’un corps qui se connaît et qui s’écoute, comment unifier son paysage intérieur au territoire qui le tient debout? Comment apprendre à faire confiance à ses instincts? De Sève met de l’avant l’importance de ralentir, d’apprivoiser notre monde interne et externe, et de s’enraciner.
« elles dorment nues mes forêts
attendent le vent qui les fera tanguer comme des bêtes ivres
qui marchent vers leurs racines »
(Extrait du recueil de poésie Mes forêts d’Hélène Dorion)
Interprète
Anna Lamontagne
Production du vidéo promotionnel de l’oeuvre : Vincent Gasparini
Alone in the Living Room – Nicole Jacobs | 16h00 | Bassin-à-Gravier
Description
Alone in the Living Room est un solo contemporain acrobatique, chorégraphié et interprété par Nicole Jacobs. Après avoir passé trop de temps au même endroit, nous commençons à perdre le contact avec les éléments de nous-mêmes qui nous permettent de garder les pieds sur terre. Cette oeuvre invite donc le public à plonger dans un monde illusoire qui joue entre les lignes de la réalité et de l’irréalité. Il s’agit d’une histoire non linéaire exprimée par la fluidité de l’acrobatie, contrastée par une physicalité percutante et dynamique. Le public sert de miroir à l’auto-confrontation de l’interprète, l’encourageant à réfléchir à sa propre conception de soi. Il s’agit d’un voyage à travers nos paysages intérieurs en constante évolution et la manière dont nous rencontrons le moi à travers nos expériences quotidiennes.
Interprète
Nicoles Jacobs
Musique : Marilou Buron
Éclairage : Guillaume Roberts-Cambron
Photographe : David Wong
El kamar bi zaher– Chanel Cheiban | 16h00 | Bassin-à-Gravier
Description
El kamar bi zaher est une oeuvre chorégraphiée et interprétée par Chanel Cheiban. Cette nouvelle création fait le pont entre les chapitres de sa vie, qui forment ensemble les diverses facettes de sa quête d’enracinement au Liban. « El kamar bi zaher » , signifiant « La Lune qui fleurie », est la métaphore de son univers intérieur, de son féminin sacré. Elle réveille des expériences émotionnelles, telle catharsis émotionnelle, une libération de revivre l’expérience et d’en sortir grandie. Déconstruisant les stéréotypes et les tabous liés aux différences culturelles, elle explore le sentiment d’impuissance vis-à-vis de leur ampleur, particulièrement touchée par les enjeux des femmes du Moyen-Orient. S’inspirant des différents éléments qui gravitent dans la culture moyen-orientale / arabe, El kamar bi zaher est une déconstruction de ceux-ci pour les relier à des principes fondamentaux. La musique, les objets symboliques, le mysticisme et son histoire deviennent ainsi des médiums pour incarner une réalité qui la dépasse.
Interprète
Chanel Cheiban
Oeils extérieurs : Sofia El Iraki , Rameez Karim, Fatima Terhini, Jade Maya Gabriele et Shanyça Elie le Conte
Musique : De.Ville – The love we lost
Oudiste, guitariste : Nadine Altounji
Darbuka : Anas Jellouf
Chant : Najla Jaffel
Photographe : Étienne de Durocher
Remerciements : résidences : Circuit-Est / Nyata Nyata / Danses Laurentides /Écotone – Espace d’expérimentation / École de danse contemporaine de Montréal / Espace Ouvert
Conseil des Arts et Lettres du Québec – vivacité